Le premier nez.
Sentir un vin est un avant-goût de sa saveur. Une fois habitué à l’exercice, vous verrez que cette dimension olfactive deviendra de plus en plus importante. Cette étape de la dégustation permet de se faire une idée de sa saveur actuelle mais aussi future. Prenez garde à sentir le vin sans le bouger. Est-il est fermé (on ne sent rien), discret ou ouvert ? Si le millésime est trop fermé, c'est qu'il a besoin d'être en contact avec l'air. Pour cela, débouchez la bouteille puis carafez la cuvée que vous dégustez.
Le deuxième nez.
Faites tourner le vin et humez le à nouveau. Fermez les yeux. Que ressentez vous ?
L’exercice fait alors appel à vos émotions plus qu’à votre odorat. Les senteurs évoquent les souvenirs enfouis, laissez les venir. Ne vous retenez surtout pas à cause de la peur du regard de l'autre. Indiquez les associations d’idées que vous inspirent les arômes, même les plus insolites. Voir le moment de la journée que le parfum enfermé dans la cheminée du verre vous rappelle. Elles sont personnelles et différentes pour chacun.
Qu’importe !
Ce qui compte à cette étape de la dégustation est de mettre des mots sur vos sensations. Expliquez pourquoi vous l’aimez, ou non, pour encrer d’une manière précise dans votre mémoire cette dégustation.
L’expérience venant, vous arriverez à reconnaître et à classer les arômes par catégorie et ensuite à citer précisément les arômes.
Un grand vin a souvent un nez complexe et racé, c’est à dire qu’on va y trouvez beaucoup d’arômes différents tout en gardant une grande précision dans ces derniers.